Le 16e forum annuel de l’Agoa s’est achevé jeudi après-midi à Lomé.
‘Les résultats auxquels nous sommes parvenus me permettent d’affirmer sans me tromper que le forum a tenu toutes ses promesses’, a affirmé la ministre du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki, en clôturant les travaux.
Toutes les parties se sont engagées à faire de la loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique un cadre de partenariat gagnant-gagnant, a-t-elle ajouté.
Elle a affirmé que sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le Togo était déterminé à créer le cadre nécessaire pour accompagner le secteur privé et la société civile afin de tirer meilleurs profits de ce dispositif.
Le gouvernement a mis en place un plan d’action qui vise à renforcer sa capacité d’offre, à accroître et à diversifier ses exportations vers les Etats Unis.
Cette stratégie a pour ambitions de faire du Togo un pays compétitif sur le marché américain en matière de commerce, contribuant ainsi de façon significative à la croissance durable de l’économie nationale.
Ce plan comprend un certain nombre d’axes majeurs comme le positionnement du secteur privé comme acteur principal, la mobilisation des investissements pour soutenir la production, la transformation et l’exportation dans les filières prioritaires retenues, la promotion du commerce équitable et la promotion des productions biologiques, notamment.
L’AGOA est une législation lancée en 2000 par Bill Clinton pour permettre aux pays africains d’exporter sans droits de douane sur le marché américain. 6.000 produits sont concernés par les réductions de taxes à l’importation, mais elles ne sont applicables que sous certaines conditions.
Les pays participants à l’AGOA doivent remplir des conditions concernant les droits de l’Homme, la bonne gouvernance, la protection des travailleurs et n’appliquer aucune interdiction douanière pour les produits américains sur leur territoire.
En 2017, le nombre des pays éligibles à l’AGOA s’élevait à 38.
Entre 2002 et 2008, les exportations africaines ont connu une hausse pour atteindre 82 milliards de dollars en 2008. Elles ont dégringolé à 18,7 milliards de dollars en 2015, contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30,1%. Elles ne représentaient que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde.